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Le matérialisme et la connaissance du monde

Le paradigme matérialiste dominant en science et dans la vie intellectuelle occidentale a « désenchanté » le monde. Le mot "matérialisme" a plusieurs significations :

* le matérialisme méthodologique scientifique (qui fonctionne a priori et a posteriori, se voudrait purement heuristique et étranger à toute métaphysique et à toute idéologie - ceux qui défendent bec et ongle cette thèse comique y croient, ils sont trop sérieux et trop crispés sur la défensive pour s'apercevoir que c'est une excellente blague !),

* le matérialisme philosophique (avec sa métaphysique agnostique ou athée),

* le matérialisme de la société marchande.

Toutes ces acceptions sont liées et se renforcent mutuellement. Il est illusoire de croire qu'il est possible de les séparer.

Le matérialisme en science n'est qu'un pari qui s’affirme comme une évidence indiscutable. Dans la pratique quotidienne de la science, ce modèle marche en général très bien, d’où son succès, ce qui renforce sa crédibilité. Alors le pari est-il gagné ? Le matérialisme est-il confirmé par les acquis des sciences ?

La réponse est oui, mais :

- à condition d’évacuer toutes les réalités exclues a priori du champ scientifique (parapsychologie, expérience mystique, Ovnis, mémoire de la nature, etc.) - car pour la science orthodoxe, ce qui n'entre pas dans le cadre du paradigme n'existe tout simplement pas - ne peut pas exister - comme c'est pratique (ce défaut est celui de tous les paradigmes, qui ont tous leur impensé, leur impensable, leur domaine aveugle, sauf que celui qui domine prétend être la vérité elle-même - quelle naïve imposture)... Bien entendu, pour que l'orthodoxie puisse se perpétuer, il est indispensable de nier l'existence de ces faits gênants, ou de leur trouver des explications ad hoc vraiment désopilantes quand on connaît le dossier (comme par exemple les "explications" des expériences de sortie du corps par des gens qui se disent "rationnels" - l'irrationalisme n'est pas là où on le dit).

- Ce déni, ce refus ne suffisant pas toujours pour étouffer la vérité, il peut être accompagné par des moyens dignes du stalinisme ou de l'inquisition, l'assassinat des chercheurs en moins... et encore, car on peut briser moralement quelqu'un et finir par le tuer de chagrin sans avoir à commettre directement un meurtre.

exemple 1 : Le refus malhonnête de reconnaître la parapsychologie comme une science, malgré ses méthodes rigoureuses de recherche et de publication dans des revues à comité de lecture, la volonté de la saborder en lui refusant crédits et postes, sont un exemple de l'obscurantisme matérialiste qui domine aujourd'hui les sciences.

exemple 2 : la manière ignoble dont Jacques Benveniste a été démoli par ses "chers collègues" et par les médias qui véhiculent une pensée conventionnelle (soit la majorité d'entre eux). Voir cet excellent dossier de réhabilitation :

http://www.jp-petit.org/science/gal_port/Benveniste.htm

Le très sceptique Georges Charpak avait dit des travaux de Benveniste : "Si c'est vrai, c'est la plus grande découverte de puis Newton !" Notre grand pontife était bien tranquille, persuadé que ce ne pouvait pas être vrai... et patatra, c'est vrai. Alors ? Silence assourdissant dans la communauté scientifique. L'affaire Benveniste est une affaire Galilée contemporaine, dans la laïque, rationaliste et scientiste France, où le rôle de l'Inquisition contre un audacieux et courageux pionnier de la science a été joué par la communauté scientifique elle-même ! Bravo les bien-pensants ! Je ne m'inquiète pas pour vous, le sommeil de votre conscience est tel que le matin vous vous regardez dans la glace sans honte.

POSONS LA QUESTION : QUI EST OBSCURANTISTE ?

- à condition d’évacuer aussi les questions embarrassantes nées a posteriori au sein même du champ scientifique actuel, comme par exemple celles que pose la mécanique quantique sur la nature même de la réalité (ce domaine est tellement difficile à comprendre qu'il est très facile de maintenir un rideau de fumée pour en cacher les implications épistémologiquement révolutionnaires - ce qui permet à la plupart de nos contemporains, scientifiques y compris, de vivre selon la vieille mécanique classique de Newton voire même de Descartes, comme si la mécanique quantique n'existait pas) ;

- à condition de croire que le darwinisme explique l'apparition et l'évolution du vivant et que la biologie moléculaire a découvert ce qu'est la vie.

- à condition de n'avoir accès qu'au "rez-de-chaussée" de la science. Expliquons ce concept, que nous empruntons à Jean-Pierre Petit. La science est en réalité comme un magasin auquel le public et l'immense majorité des scientifiques n'a accès qu'au niveau rue. Mais il existe des étages supérieurs (dont la majorité ne soupçonne même pas l'existence), auxquels n'ont accès que ceux qui ont des "passes" : certains chercheurs travaillant sur des programmes militaires secrets (USA, Russie, etc...). Quand à la question de savoir ce qui se passe à l'étage supérieur et sur la terrasse... c'est réservé au petit nombre des hauts dirigeants de l'ordre mondial. Au rez-de-chaussée de la science, on nie la réalité des phénomènes parapsychologiques, mais aux étages supérieurs on les utilise (comme par exemple la télépathie) pour manipuler les êtres humains. Au rez-de chaussée, on fait croire au bon peuple au changement climatique anthropique du au CO2, mais aux étages d'au-dessus on utilise l'arme climatique pour changer le climat. Au rez-de chaussée, on nie l'existence des extra-terrestres, mais aux étages d'au-dessus on collabore aves eux... etc, etc... Pour la majorité, une science partielle, sectaire et dogmatique, pour la super élite mondiale, une science de la réalité sans les ciseaux de la censure (il est utile de tromper le peuple et l'encadrement intellectuel, mais les dirigeants eux doivent savoir la vérité : du machiavélisme classique)

 

le matérialisme en science a-t-il définitivement gagné la partie ?

Le serpent se mord la queue : on ne pose à la nature les questions et on n’accepte les réponses que si elles sont conformes au paradigme matérialiste posé au départ, tout résultat "déviant" étant écarté par une efficace cécité volontaire très bien organisée (par l'interdiction implicite de penser selon d'autres bases, par négation des faits, par explications had hoc, par interdiction de facto de telle recherche ou de toute une discipline scientifique, en résumé par verrouillage du paradigme en place). Du moins dans le cadre de la science "du rez-de-chaussée", la seule qui soit académiquement accessible.

Le matérialisme ne peut fonctionner qu’en évacuant une partie du réel :

- Le matérialisme est donc un réductionnisme.

- Le matérialisme est donc un mensonge par omission.

Si le but de la quête scientifique est vraiment la recherche de la vérité,

et pas seulement un moyen d'accroître richesse et pouvoir à travers la technologie

ni de perpétuer une conception du monde au bénéfice des puissants du jour et pour rassurer les esprits timorés,

alors le matérialisme est antiscientifique, irrationnel et obscurantiste et il est temps que la science s'en libère.

Vive la science ouverte et avec conscience, avec pour seule norme la libre recherche du vrai tous azimuts !

 

le matérialisme et notre être intérieur

Last but not least, si on sort du cadre que nous impose la conception matérialiste actuelle de la science, et si on pose la question de manière radicalement autre en termes de sensibilité, le matérialisme pour être une carte du monde crédible suppose de vivre dans un état d'anesthésie et d'amnésie de l'âme et d'atrophie des sens qui ferme l'être aux perceptions subtiles - une personne dont la sensibilité est éveillée à de telles choses n'a plus envie de perdre son temps à discuter de la réalité des couleurs avec les aveugles, le sacré de la vie est pour elle un vécu, pas une croyance. Le matérialisme repose sur une infirmité de l'âme humaine quand son amnésie est si totale qu'elle a oublié qu'elle est une âme.

 

 

ravin