<%@LANGUAGE="VBSCRIPT" CODEPAGE="65001"%> site amelanchier.fr

bandeau

 

Dangers du réductionnisme et de la réification du vivant

(l'hyperfascisme, supertotalitarisme du XXIe siècle)

Toute théorie du vivant qui nie son existence simultanée dans des dimensions plus subtiles et son noyau divin s’interdit de remonter aux causes et ne peut même pas penser réellement le biologique dans sa spécificité, mais seulement son vêtement physico-chimique (ce qui est fécond, mais réducteur, épistémologiquement insuffisant et dangereux par ses conséquences pratiques). En désacralisant, en « stupidisant », en chosifiant le vivant, le réductionnisme matérialiste ne peut aboutir en pratique qu’au désastre, surtout en conjonction avec les fantasmes démiurgiques qu’il encourage. Si notre mère la terre et la biosphère ne sont pas sacrées, si elles ne sont que matière, si elles ne sont que les fruits du hasard, si elles ne sont pas le siège de formes de conscience sœurs de la nôtre, alors tout est possible, tout est permis.

Le problème, c'est que quand l'homme se prend pour le démiurge, cela ne peut engendrer que le MAL ABSOLU, vers lequel on va à travers la mise en coupe réglée de la nature, l'extermination des espèces, la brevetabilité et la marchandisation du vivant (humain y compris), les OGM, le rêve de la création artificielle d’espèces nouvelles, le rêve du clonage humain, le rêve de la création d’un être humain « amélioré », le rêve de créer des robots intelligents et de les faire fusionner avec l'homme...

Quand on croit que les êtres vivants résultent d’un bricolage aveugle de la nature, alors pourquoi ne bricolerions-nous pas à notre tour ? Désacraliser la vie peut conduire, via les biotechnologies et les robots, à une forme de fascisme que nous qualifierons d'hyperfascisme pour le distinguer des régimes d'extrême droite du XXe siècle.

« Le ventre de la bête immonde est encore fécond »

Devenue instrument aux mains de puissances d'argent échappant à tout contrôle démocratique, la biologie-technoscience pourrait faire advenir, si elle ne change pas de paradigme, un monde bien pire que le IIIe Reich sous un vernis démocratique et éclairé...

Le supertotalitarisme est déjà en place aujourd'hui, et sa mainmise destructrice sur toutes choses s'aggrave à petits pas, en douce, et toujours sous vernis démocratique. Le danger de l'hyperfascisme vient de la petite poignée de dirigeants de l'ordre mondial, soit les quelques milliers de personnes qui dirigent le monde (leaders de l'économie mondiale, de la recherhche scientifique, de l'industrie, de la finance, des médias, des armées, etc.), bien plus que des quelques fachos sinistres mais folklos de nos extrêmes droites.

Que notre antifascisme ne soit pas en retard d'une guerre... le fascisme d'hier est mort, mais il s'est réincarné et a changé d'apparence, il s'est donné une façade "présentable", le fond dévastateur, barbare et inhumain (la domination absolue de la soi-disant "race des seigneurs" et le meurtre des "inutiles") est toujours le même...

Mais laissons ces nuages noirs, et revenons à la splendeur de la Vie.