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La vie extraterrestre

Si le darwinisme a chassé bruyamment notre sentiment d’exclusivité par la grande porte, en soulignant à juste titre la continuité entre l'humain et les autres formes de vie, il l’a réintroduit subrepticement par la porte de derrière en voulant nous faire croire que nous serions probablement seuls dans l’univers et que le cerveau humain serait donc le seul « organe » de l’intelligence et de la conscience, ce qui est non seulement égotique, mais encore ridicule (voir le « Le Hasard et la nécessité », le tristement célèbre essai de Jacques Monod). Une autre variante du néodarwinisme, un peu moins limitative que celle de Monod, admet que la vie a pu apparaître ailleurs dans l'univers, mais étant (du point de vue darwinien) contingente, elle a nécessairement abouti à des êtres sans rien de commun avec ceux que l'on trouve sur terre. Une autre variante du néodarwinisme, moins bornée que la précédente, admet que par convergence et contraintes physico-chimiques il pourrait aussi exister des ressemblances entre certains êtres de diverses planètes.

Mon hypothèse est que :

- dans l'univers visible, des millions de milliards de planètes offrent des conditions favorables à la vie, et que la vie y est apparue et y a évolué ;

- cette évolution aboutit souvent à la floraison de formes de vie intelligentes et à la civilisation ;

- il existe des millions de milliards de civilisations dans le seul univers visible (en ne tenant pas compte des univers parallèles) ;

- il existe dans le vaste cosmos des formes de vie radicalement différentes de celles existant sur terre : la vie est trop génialement créatrice et cherche trop intensément à explorer l'univers infini des possibles pour jouer partout à la photocopieuse ;

- mais cela n'empêche pas que des formes de vie ressemblantes d'une planète à l'autre puissent aussi exister ;

- notre planète reçoit depuis des milliers, voire des millions d'année, la visite d'êtres intelligents d'origine extra-terrestre ;

- l'objection classique que les distances cosmiques sont trop grandes et sont donc infranchissables repose sur la croyance illusoire, pour ne pas dire comique, en le caractère complet et achevé de la physique contemporaine et de nos théories cosmologiques ;

- mieux encore, si l'état humain n'est qu'un niveau de conscience parmi beaucoup d'autres, c'est néanmoins une étape nécessaire de l'évolution de la conscience cosmique. Il existe des millions, peut-être même des milliards de planètes habitées par des êtres dont la conscience est de type humain. Si certains sont très différents physiquement de nous, d'autres nous ressemblent tant qu'ils peuvent même être interféconds avec nous : ils sont de notre espèce au sens biologique strict du terme. Mieux encore, à plusieurs reprises dans l'histoire humaine, ils se sont croisés avec des humains terrestres et cela se passe encore aujourd'hui. Mais pour pouvoir admettre cela, il faut se libérer des chaînes mentales du darwinisme, de notre vieux fonds judéo-chrétien, de nos philosophies surranées et de quelques autres chaînes encore ;

- le problème est que la plupart des humains ne cherchent pas réellement la vérité, même s'ils ont l'illusion de croire qu'ils la recherchent : ils veulent seulement préserver l'ordre établi, leur confort intellectuel et leurs croyances, par PEUR de des conséquences, qui sont le devoir de se remettre en question soi-même et de remettre en question l'ordre établi. Tout cela engendre une énorme inertie collective, et à ce triste jeu la communauté scientifique est hélas plus bête et bornée que les masses, au sein desquelles nombre de personnes ont le coeur et l'esprit plus ouvert. Disons à la décharge des scientifiques conventionnels qu'ils sont formatés par le paradigme ambiant et qu'ils sont souvent illettrés en matière de philosophie, ce qui leur interdit de prendre du recul.

Que l'humanité terrestre regarde un peu au-delà de son nombril et de ses préjugés !

Notre stagnation mentale dans les derniers débris du géocentrisme est pathétique

Dans le dernier volume de la série Agni Yoga, écrit par Héléna Roerich en 1938, on peut lire :

"l'égoïsme prend différentes formes (...) L'égoïsme sévit aussi à l'échelle planétaire. Souvent vous entendez des scientifiques déclarer que la vie existe seulement sur Terre. (...) (ils) affirment avec assurance qu'hormis la terre, il n'y a aucune vie dans tout l'infini ! Appeler cette affirmation une prétention absurde est trop faible : seul l'égoïsme le plus grossier peut donner naissance à un concept aussi ignare (...) La véritable science n'impose pas de limitations. Il est particulièrement navrant (...) qu'il puisse exister cet orgueil stagnant et stupide. Quels autres mots employer pour décrire l'attitude de ceux qui soutiennnent que même l'infini est soumis à leur opinion ?"

Depuis plus de 70 ans, rien n'a changé...

Vive la science qui élargit l'horizon !

A bas la "science" qui prétend le rétrécir et imposer à tous les oeillères des esprits secs !

 

Octobre 2010 :

un texte de Jean-Pierre Petit de retour de Corée et de Strasbourg :

quand le sujet Ovni entre en force dans la science...

et autres thèmes pertinents sur le monde d'aujourd'hui,

du JP Petit du meilleur cru, à déguster sans modération

 

Mais reprenons les choses par le début : pourquoi peut-on affirmer que la vie existe ailleurs dans l’univers ?

« Je me vois comme un enfant qui joue sur la plage et qui s’amuse à trouver de temps en temps un galet mieux poli ou un coquillage plus joli, tandis que le vaste océan de la vérité s’étend, inviolé, devant mon regard »                                                                                                             Isaac Newton

« Il me semble de plus en plus que le philosophe, qui est nécessairement un homme du lendemain et du surlendemain, se soit de tout temps trouvé et devait se trouver en contradiction avec le présent : son ennemi a toujours été l’idéal du jour. Les philosophes se sont assigné une tâche dure, involontaire, inéluctable, mais grandiose : être la mauvaise conscience de leur époque. »            Friedrich Nietzsche

Giordano Bruno (1548-1600) : partant de l’affirmation copernicienne du mouvement des planètes sur elles-mêmes et autour du Soleil, il abolit la sphère des étoiles fixes et renonce à l'idée de centre du monde : il est infini, et dans toutes les directions, le vide est parsemé d'étoiles :
« Il n'y a aucun astre au milieu de l'univers, parce que celui-ci s'étend également dans toutes ses directions. »

Il affirme que chaque étoile étant un soleil semblable au nôtre, autour de chacune d'elles tournent donc d'autres planètes :
« Il est donc d'innombrables soleils et un nombre infini de terres tournant autour de ces soleils »

Et que sur ces planètes vivent des habitants :
 « Ainsi donc, les autres mondes sont habités comme l'est le nôtre ? Il est impossible qu'un être rationnel puisse imaginer que ces mondes innombrables, aussi magnifiques qu'est le nôtre ou encore plus magnifiques, soient dépourvus d'habitants semblables et même supérieurs. »

Giordano Bruno, ce géant de la Renaissance brûlé par l’Inquisition il y a plus de quatre siècles, voyait plus grand, plus loin et plus audacieusement que la majorité des scientifiques d’aujourd’hui !

Plan

1°) L’exobiologie : que nous apprend-t-elle ?

2°) Le phénomène OVNI : que nous apprend-t-il ? (sur le seul terrain des faits observés)

3°) Phénomène OVNI et Science : un couple à problèmes

4°) Quelles hypothèses formulerà partir de ces données ? (des plus prudentes au plus audacieuses)

5°) Conclusion

 

1°) L’exobiologie : que nous apprend-t-elle ?

Définition de l’exobiologie
L'exobiologie (ou astrobiologie) est un champ pluridisciplinaire associant la physique, la chimie, la biologie de l’évolution, l’écologie, l’astronomie, la cosmologie, la modélisation informatique, etc., qui a pour objet l'étude des facteurs et processus permettant l'apparition et l’évolution de la vie. Cela va de l'émergence de la vie sur terre à la possibilité de vie ailleurs dans le système solaire et sur les exoplanètes.

  • Conditions physico-chimiques : pour que de la vie puisse se développer sur une planète, on admet généralement, comme conditions nécessaires, la présence d’eau liquide, d’azote, de carbone et éventuellement de silicium.
  • Facteur temps : la stabilité de l’orbite de la planète dans la zone habitable et la stabilité de son étoile, pour que la vie ait le temps de se développer.
Il existe de bactéries extrémophiles dans des milieux :
  • très acides ou basiques,
  • sans oxygène,
  • sous forte pression,
  • dans les roches,
  • dans les hydrocarbures,
  • soumis à des radiations gamma....
Si des bactéries peuvent vivre sur Terre dans des conditions aussi extrêmes, alors on peut supposer que la vie peut se développer sur toute planète où des conditions analogues sont présentes.
  • « Big-bang » : 13,7. 10 puissance 9 années
  • Âge de notre système solaire : 4,6. 10 puissance 9 années
Notre planète serait apparue 30 millions d’années après, il y aurait donc 4,57. 10 puissance 9 années
  • les processus principaux conduisant à l'apparition de la vie n'ont pu disposer que de 400 millions d'années au maximum (Joyce, 1991), voire de moins de 100 millions d'années (Moore, 1993)
  • Cette rapidité du développement de la vie montre bien que cette dernière doit posséder une forte probabilité de développement.
  • Cette probabilité de déroulement d'une biogenèse a même été calculée : elle est supérieure à 13 % pour toute planète tellurique similaire à la Terre (Lineweaver & Davis, 2002).
  • Une galaxie rassemble des nuages de gaz, de poussières et des centaines de milliards d’étoiles de diverses catégories (100 000 années-lumière)
  • Les galaxies sont regroupées en amas (un million d’années-lumière)
  • L'estimation actuelle du nombre d'étoiles dans l’univers observable est de 7.1022 étoiles  regroupées dans environ 100 milliards de galaxies !

Notre soleil est l’une des étoiles de notre galaxie, la voie lactée, qui rassemble environ 300 milliards d'étoiles.
C’est une « naine jaune » et il en existe environ 100 millions dans notre galaxie… On donne comme fourchette pour le nombre de civilisations pouvant exister dans notre galaxie : entre un et 20 millions !

  • 100 milliards de galaxies !
  • 100 millions de milliards de civilisations ?
  • L’exobiologie nous a ouvert un champ immense de potentialités, mais n’a encore jamais détecté la moindre forme de vie extraterrestre - logique puisqu'elle se refuse à prendre en compte le sujet Ovni...

2°) le phénomène OVNI : que nous apprend-t-il ? (sur le seul terrain des faits observés)

L'acronyme OVNI (Objet Volant Non Identifié) est la traduction du terme anglais UFO (Unidentified Flying Object). L'examen des témoignages et les résultats des enquêtes montrent que ce terme est le plus souvent impropre : dans la plupart des cas, les observations décrivent un phénomène connu ou inconnu, généralement lumineux mais sans preuve de la présence d'un objet matérialisé, d’où le terme plus général de PAN (Phénomène Aérospatial Non identifié)

Système de classification proposée en 1972 par l'astronome américain Hynek, modifié, du cas le plus banal au plus exceptionnel :
- lumières nocturnes :  OVNI lumineux dans le ciel nocturne à plus de 150 mètres de distance
- objets diurnes : OVNI à plus de 150 mètres de distance
- radar-optique  : OVNI vu à la fois en visuel et sur un ou plusieurs écrans radars
- rencontre rapprochée du 1er type : OVNI vu à moins de 150 mètres
- rencontre rapprochée du 2e type : l'OVNI laisse des preuves matérielles, comme des traces au sol
- rencontre rapprochée du 3e type : le(s) témoin(s) voi(en)t un OVNI et ses occupants
- rencontre rapprochée du 4e type : le(s) témoin(s) prétend(ent) être entré(s) en communication avec les occupants d'un OVNI.
- rencontre rapprochée du 5e type : le(s) témoin(s) prétend(ent) avoir été enlevé(s) puis libéré(s) par les occupants d'un OVNI

      • témoin non consentant, expérience traumatisante
      • témoin consentant, expérience positive

- rencontre rapprochée du 6e type : le(s) témoin(s) prétend(ent) avoir été emmené(s) sur la planète des occupants d'un OVNI.

Premier cas
Témoignage du peintre Pierre P.
 - dans le Morvan, chez des amis
- dans les années 1970
- la nuit
- lent survol par un immense « cigare » lumineux
- le lendemain, les gendarmes ont enquêté dans tout le voisinage

Second cas
Témoignage de x
- à Chusclan dans le Gard
- vers la fin des années 1960, le témoin a alors une douzaine d’années et il est avec son cousin germain
- le jour
- atterrissage dans les vignes d’un cylindre vertical bleuté haut d’environ 2 m

  • il en sort un « humanoïde filiforme » haut d’environ 1,80 qui fait quelques « pas », puis remonte dans son engin
  • Le cylindre décolle et disparaît à une vitesse foudroyante
  • Les deux enfants rentrent à la maison très effrayés et racontent ce qu’ils ont vu

Troisième cas
Témoignage du commandant de bord Jean-Charles Duboc et de la copilote, vol AF Nice-Londres, Airbus A 320, en région parisienne, le 28 janvier 1994,  le jour, vers 11 h, par très beau temps. Enquête à Taverny pour superposer les témoignages avec des données radar. Les pistes de l'avion et de l'écho non identifié sont examinées. Ce dernier a été détecté par le radar d'azimut, mais pas celui d'altitude. Alors que l'avion évoluait à 330 noeuds, l’objet était à 200 km/h, puis à 150 km/h puis à 0 km/h, et d'une taille estimée entre 200 et 300 m (inférieure donc aux estimations de l'équipage). Seule l'altitude ne peut être confirmée (non détectée) par le radar, qui a également détecté la "disparition" de l'objet (non détecté au "tour" de 10 s suivant) au bout de 50 s. Les investigations menées au CCOA permettent d'exclure l'hypothèse du ballon météorologique. La trace radar montre un trafic arrivant de la droite de l'appareil, alors que l'objet a été observé à gauche par les témoins.

On ne connaît que peu d’observations d’Ovnis au-dessus d’une capitale
1°) en juillet et août 1952, une vague d’Ovnis au-dessus de WASHINGTON.
2°) le 16 août 1954, un Ovni a été observé par des dizaines de milliers de témoins à TANANARIVE, Madagascar.
3°) le 19 septembre 1976, à TÉHÉRAN, où eurent lieu deux tentatives successives d'intercepter un Ovni détecté par les radars au sol et largement signalé par des civils qui le voyaient, de nuit, au-dessus de la ville
4° et 5°) janvier 1994 et printemps 2010, au-dessus de PARIS

Quatrième cas
Trans-en-Provence, le 8 février 1981, vers 17 heures. Un homme dans son jardin voit un reflet du soleil sur quelque chose qui évolue dans le ciel. Il observe la descente, puis l'atterrissage brutal, en contrebas de sa maison, d'un objet métallique silencieux, de forme ovoïde. Cet objet restera quelques brefs instants sur la plate-forme, puis il décollera et disparaîtra à une vitesse très élevée dans le ciel.

L'analyse des plantes prélevées sur le site d'atterrissage, une luzerne sauvage, montrent que leur système photosynthétique a été fortement perturbé : les chlorophylles et certains acides aminés présentaient des variations de taux importantes en relation avec la distance au point d’impact. Deux années après, ces mêmes effets disparurent complètement, révélant ainsi un type spécifique et particulier de traumatisme.

Selon le Pr M. Bounias, du laboratoire d'écologie et de toxicologie végétale de l'INRA, qui effectua les analyses, la cause des profondes perturbations enregistrées sur la végétation pourrait être due à un puissant champ électromagnétique situé dans la gamme des hautes fréquences (micro-ondes)

L'INRA étant un temple du conformisme intellectuel, la carrière de Bounias sera ruinée suite à cette affaire.

Les types d’« objets » observés

  • forme sphérique
  • forme elliptique
  • cigare
  • disque
  • Cylindre horizontal ou vertical
  • etc
  • surface unie ou « hublots », « lumières » …
  • Dimensions de quelques dizaines de centimètres à plusieurs centaines de mètres

Les types de mouvements
- immobile en l’air (de quelques centimètres du sol à quelques kilomètres d’altitude)
- aterrissage-décollage
- objet stationnaire qui engendre d'autres objets (les « objets satellites »)
- « combat aérien », poursuite d'autres objets
- interruption d'un vol continu, puis reprise du mouvement
- vol en formation
- Certains des « objets » observés :

  • présentent une apparence variable tant dans leur volume que dans leur forme,
  • peuvent apparaître ou disparaître quasi instantanément, tant en visuel qu’au radar
  • sont d’une incroyable maniabilité, sont susceptibles de fantastiques accélérations, comme s’ils échappaient à toute inertie
  • sont silencieux et peuvent évoluer à vitesse supersonique sans onde de choc

3°) Phénomène OVNI et Science : un couple à problèmes

Le directeur de la revue "La Recherche", au cours d’une émission sur les OVNI en mars 1996, reflétait l'opinion du milieu scientifique en affirmant que le sujet des OVNI n’est qu'un aimable divertissement de salon et non une question touchant au domaine scientifique ...

« Projetez-vous simplement en 1900 et essayez de faire admettre à un homme de cette époque qu'on pourra un jour aller de Paris à Marseille, en roulant, en trois heures trente, ou de Paris à New-York dans le même temps, en volant. Ou bien qu'un jour on mettrait un pied sur la Lune. Il vous rirait au nez. »                                                                                                                                Jean-Pierre Petit

  • D’après la physique actuelle, nul objet matériel ne peut se déplacer plus vite que la vitesse de la lumière (à peu près 300 000 km/s dans le « vide »)
  • À 100 000 km/s, il faudrait 12 ans pour rallier alpha du Centaure, l’étoile la plus proche !
  • Les voyages de la terre aux étoiles, même les plus proches, devraient durer des siècles, des millénaires, des millions  d’années, ou plus…
  • Il semble en apparence logique d’affirmer que les lois de la physique interdisent de tels voyages. A chaque époque, les scientifiques, même les plus « en pointe », ont affirmé des « impossibilités » qui nous font rire aujourd’hui : négation par Lavoisier que des pierres puissent tomber du ciel, puis par ses successeurs de la photographie, de l’enregistrement des sons, etc. etc.
  • En effet, il est imprudent pour ne pas dire stupide d’affirmer que la physique soit achevée. Selon les physiciens eux-mêmes, les « fondamentaux » de la physique actuelle sont en crise. Nous sommes sans doute à la veille d’une révolution conceptuelle digne de la relativité et des quantas, il y a un siècle…
  • « Si c’était vrai, ça se saurait ! » En sociologie, le concept d’« habitus » (du sociologue Pierre Bourdieu) désigne le système de contrôle social qui régule la vie des idées (quelles qu’elles soient) dans une collectivité, en un lieu et en un temps donnés. L’habitus décide de ce qui est pensable et ce qui ne l’est pas, il rejette certains pans du réel au profit de certains autres ; l’habitus est intériorisé par chacun, il affecte la subjectivité la plus intime, il influence même la perception de ce que nous éprouvons comme « réel ». Tous nos processus mentaux,  notre affectivité, notre vécu en sont conditionnés. L’habitus définit le « sens commun », cet ensemble d’évidences partagées, cette « réalité » admise qui est largement construite et arbitraire, mais qui se donne pour la nature même des choses. L’habitus va évidemment rejeter avec violence tous les faits, pratiques et idées qui remettent frontalement en cause l’image (illusoire) du monde accréditée…

Il en est ainsi, dans la communauté scientifique d’aujourd’hui, pour le sujet Ovnis : il est tabou. Les scientifiques éprouvent une violente aversion, consciente ou inconsciente, pour ce sujet. La base de cette attitude est de nature psycho-socio-immunologique. La prise en compte d'une éventuellement réalité de visites d'extraterrestres représenterait pour eux une déstabilisation trop grande de leur personnalité.

La Science ne fonctionne pas comme une religion, c'est une religion. De telles structures de pensée sont solidement charpentées par de puissants mécanismes homéostatiques. Il est totalement vain d'espérer que les scientifiques réagissent !

Ce ne sont donc pas des raisons rationnelles, objectives et scientifiques qui sont à l’origine de ce quasi divorce Science-Ovnis, mais des raisons socio-psychologiques qui sont ensuite déguisées par des justifications d’apparence rationnelle !

Beaucoup croient que la science est, comme elle le prétend, l’exploration audacieuse et sans préjugés du réel… mais quiconque a étudié la philosophie et l'histoire des sciences et connaît la pratique quotidienne de la science sait qu’on est loin de ce tableau idéal !

Inspirés par ou consacrés au phénomène Ovnis, des travaux scientifiques de bon niveau, mais qui sont passés inaperçus à cause des préjugés, ont pourtant été publiés dans le monde entier, dans des revues scientifiques reconnues à comité de lecture, par des chercheurs isolés, dans des disciplines comme la psychologie, la Magnéto Hydro Dynamique, la physique théorique, la cosmologie, etc.

Ovnis et science : quelques pistes ?
- Étude des témoignages
- Quelques travaux/publis isolées

  • Prélèvements biologiques probants
  • Magnéto Hydro Dynamique
  • Travaux théoriques en physique et en cosmologie (univers jumeaux, « constantes » de la physique variables)
  • Obtention de spectres d’ovnis avec un réseau pour obtenir des données physico-chimiques précises

4°) Quelles hypothèses formuler à partir de ces données ?

1 - Hypothèse extraterrestre (HET) :
a) Certains OVNIS  seraient la manifestation d'une (ou plusieurs) civilisation(s) extraterrestre(s)
b) Des extraterrestres humanoïdes, possédant des vaisseaux spatiaux et maîtrisant une technologie très supérieure à la nôtre, visiteraient et auraient visité la Terre.
c) Si certains témoignages font bien penser à des machines volantes, d’autres sont plus troublants, d’où une autre hypothèse, audacieuse et pour l’instant indémontrable :

Certains peuples du cosmos auraient dépassé la notion de technologie, leurs vaisseaux étant en quelque sorte des pensées et de la lumière « condensées », « matérialisées », … et dématérialisables, qui évolueraient autant dans la conscience que dans l’espace-temps… et qui pourraient venir aussi bien de très loin dans l’espace que de très loin dans la passé ou le futur, où mêmes d’univers parallèles au nôtre…

2 - Hypothèse terrestre :
Certains OVNIS seraient des machines terrestres, américaines ou russes ou ? : des armes secrètes.

Les deux hypothèses pourraient fort bien ne pas être incompatibles…

Objection logique et classique : mais s’ils sont là, pourquoi ne se montrent-ils pas ouvertement ?

S’ils existent, ils ont une prodigieuse avance en  matière de voyage et de rencontre. Cela implique un écart inconcevable pour nous des niveaux de connaissances dans les domaines scientifique, technologique, culturel et spirituel.

Ils pourraient donc se contenter de nous observer de loin, sans essayer d'interagir avec nous, ou très discrètement, de la même façon que tout contact nous est interdit avec certaines tribus d’Amazonie pour ne pas les perturber et, à terme, les détruire. C'est ce qui risquerait probablement de se produire pour nos civilisations en cas de contact brutal avec des extraterrestres.

La menace est d’ordre socio-culturel. Le contre amiral Gilles Pinon et Christel Seval ont très bien mis en lumière le risque d'ethnocide, d'effondrement de notre civilisation, confrontée à une autre, infiniment plus avancée qu'elle.
 
Notre civilisation pourrait s’effondrer au point d’être incapable de se relever. Seule une civilisation jouissant d’un solide équilibre pourrait faire face à un tel choc culturel, mais nous sommes loin du compte…

5°) Conclusion

Tant dans notre galaxie que dans d’innombrables autres, et tant dans notre type d’univers que dans des univers que je qualifierai de « parallèles » faute d’un concept plus approprié :

1°) La vie n’est pas une « exception terrestre » : elle a fleuri sur d’innombrables planètes, dans d’innombrables mondes

2°) L’évolution de la vie a maintes fois abouti à des êtres intelligents. La civilisation n’est pas le monopole de l’humanité terrestre. D’innombrables planètes abritent des civilisations.

3°) Certaines de ces « humanités du ciel » ont sur nous des siècles, des millénaires, voire des millions d’années d’avance évolutive

4°) Mieux encore : certains de ces peuples du cosmos visitent notre planète depuis très longtemps et jusqu’à aujourd’hui. Comparés à eux, nous sommes ce que furent les Australopithèques comparés à nous…

5°) Si on se fonde sur l’expérience coloniale terrestre, on peut avancer l’hypothèse :
- que les uns seraient amicaux et fraternels (ils voudraient nous aider)
- que d’autres seraient neutres (ils nous étudieraient)
- que d’autres encore voudraient nous dominer, nous exploiter et/ou exploiter la terre à leur seul profit, selon leurs seuls intérêts, (ils seraient donc plutôt « hostiles »)
- et que la terre serait par conséquent l’enjeu d’âpres oppositions « cosmopolitiques » (comme sur terre il y a une « géopolitique » et comme au Brésil, il y a ceux qui veulent liquider les Indiens d’Amazonie et ceux qui les protègent)

6°) Que des êtres nécessairement très en avance sur nous ne nous fassent aucun mal et nous épargnent un choc culturel dévastateur est un signe très encourageant et suggère l’hypothèse que nous aurions des alliés cosmiques aussi puissants que discrets…

7°) Si les mentalités évoluaient assez chez une proportion suffisante de nos concitoyens, nos visiteurs de l’espace pourraient se dévoiler « officiellement » à nous sans risquer de nous infliger ce fameux choc culturel. On ose à peine imaginer les perspectives fabuleuses qu’un tel contact pourrait ouvrir…

8°) Mais je doute que nous ayons acquis la maturité collective pour que cela soit possible ! Nous, humains de cette Terre, avons tant de peine à nous comprendre entre proches. Et nos scientifiques, si brillants soient-ils, ont encore tant de barrières mentales de nature psychologique ! Comment comprendrions-nous des êtres plus évolués que nous venus du cosmos ?
 
La caractéristique la plus importante de notre condition humaine pourrait être que nous nous croyons isolés alors que nous sommes entourés d’un ensemble de civilisations hautement évoluées, organisées au niveau interplanétaire et intergalactique et se développant au sein d'un univers multidimensionnel, qui n’attendent de nous qu’un peu plus de maturité collective pour que nous puissions les rejoindre

« Les civilisations extraterrestres qui nous entourent, sans doute depuis plusieurs millénaires – et interagissent sans cesse avec l’espèce humaine – tiennent leur inaccessible puissance technologique, si supérieure à la nôtre, d’une alliance remarquable entre deux familles scientifiques : les sciences de la matière et les sciences de la conscience ».                       Steven Greer, médecin urgentiste américain

L’univers est foisonnant de vie et de civilisations sur des milliards de planètes et, sans renier nos racines locales ni délaisser nos devoirs quotidiens,

il nous faut repenser notre place, non seulement comme citoyens de la terre, mais encore comme citoyens du cosmos !

Il est grand temps de libérer notre mental
d'un géocentrisme incroyablement ringard !

Il ne s’agit pas de « croire » à de telles hypothèses, mais seulement d’en évoquer la possibilité, de leur ouvrir une place dans notre conscience, car on ne peut percevoir que ce que l’on peut admettre et non l’inverse...

Les faits, et les faits seuls, trancheront…

 

Le débat suscité par le film "Avatar"

Le film de Cameron "AVATAR" a suscité au début de 2010 dans le journal "Le Monde" une jolie polémique sur l'évolution , dont voici les épisodes (il est possible que j'en ai manqué) :

premier texte

(l'orthodoxie darwinienne, d'une platitude tragique, pleine de la morgue et de la certitude tranquille de ceux qui dominent, qu'aucun doute n'effleure, et qui expliquent au bon peuple pourquoi ils ont raison)

second texte

(une réponse salutaire de Jean Staune qui, bien que très sage, est déjà insupportable pour l'établissement)

troisième texte

(et hop la polémique est lancée !)

quatrième texte

cinquième texte

sixième texte

En dehors du débat ci-dessus, voici la cerise sur le gâteau, un excellent texte gnostique qui nous ramène à notre terre-mère, Gaïa : une pensée forte et originale qu'il est cruel (pour l'établissement) de confronter aux platitudes darwiniennes. Par sa seule existence, ce document montre qu'il n'est nul besoin de perdre son temps à réfuter le darwinisme, théorie mortifère qui ne peut séduire que des personnes à sensibilité anesthésiée, incapables de ressentir que tout est vivant, que tout est esprit : mieux vaut mettre son énergie à explorer de tout autres chemins (texte disponible sur le site Liberterre) :

septième texte

 

Les thèses de Jean-Pierre Petit

Jean-Pierre Petit est un homme remarquable, qui allie compétence scientifique, créativité, indépendance, non-conformisme, courage, grande ouverture d'esprit, droiture morale et générosité,... toutes belles qualités peu souvent réunies en une seule personne. Un homme qui ose penser hors des sentiers battus. Un homme libre. Un oiseau rare !

Son site internet est une mine d'informations pour les personnes qui ne sont pas dupes de l'ordre mondial en place et des mensonges de tous les pouvoirs à sa botte, y compris les pouvoirs médiatiques et scientifiques.

Sa contribution de 14 février 2010, "Les OVNIS et les médias", analyse la manière dont nos médias désinforment sur le dossier OVNIS et comment le CNES se donne les moyens... d'enterrer le dossier. Et il résume l'essentiel de ses thèses, développées dans son livre "OVNI, le message" :

"D'un point de vue purement phénoménologique, le phénomène, lié à la biochimie, que nous appelons " Vie " tend à se complexifier et par delà à étendre son champ relationnel. On passe du monocellulaire au polycellulaire. Les êtres vivants deviennent mobiles, créent une communication entre des régions de la Terre extrêmement distantes. Je citerai comme exemple l'oiseau migrateur qui emmène dans ses intestins des graines, qui sont munies d'une coques protectrice, ce qui leur évite d'être digérées par le volatile. Ainsi, en déféquant, un oiseau migrateur peut-il exporter à des milliers de kilomètres une espèce végétale. Nous avons étendu cette capacité en créant nos propres oiseaux migrateurs, en l'occurrence des avions de ligne. Aujourd'hui, l'extension du du champ relationnel à une échelle planétaire est un projet achevé, puisque avec mon téléphone cellulaire je peux à tout moment appeler un correspondant situé aux antipodes.

J'ai donc posé comme hypothèse que cette extension du champ relationnel était "un des but principaux de la Vie", en incluant dans celui-ci le concept le plus mal compris qui soit : celui de la conscience. En disant cela, j'adopte une position finaliste, hérétique vis à vis de la pensées chaotique de la science contemporaine en disant que cette extension du champ relationnel est une des finalités de la Vie.

Je vais plus loin encore, en développant ce qui est une simple croyance (toute pensée est un système organisé de croyances, y compris la mienne). J'abats donc mes cartes en situant mes propres croyances, sans m'abriter derrière un quelconque rideau de fumée. Je dis que je crois que l'univers est "double", au sens où il comporte une partie physique et une partie métaphysique et que ces deux entités coévoluent. Il ne s'agit que d'une croyance, et dans mon livre je m'empresse d'ajouter que je n'ai nul modèle à proposer et que ne n'entends pas jouer les gourou de secours. Je crois que la Vie est "pilotée", ce qui ne me fait pas rejoindre pour autant les rangs des chrétiens fondamentalistes, ni adhérer à la lettre à la description biblique de la Genèse. Cela ne me fait pas pour autant rejeter en bloc les mécanismes darwiniens. Je dis, je pense, je crois (et ce faisant j'adhère à une idée que j'ai trouvé dans les textes Ummo) que le monde métaphysique envoie des "ordres mutagènes" qui déclenchent des mutations au sein d'espèces vivantes, où s'effectue alors un tri par sélection darwinienne.

Dans cette optique selon laquelle le Vivant est piloté aux fins de permettre l'extension illimitée du champ relationnel du vivant, on voit immédiatement émerger le problème des communications interstellaires. Il est clair que le monde de la biologie n'engendrera jamais un oiseau migrateur aux ailes si grandes qu'elles lui permettent de franchir les années-lumière. Si ce voyage peut être possible, il ne peut être effectué que grâce à une technologie sophistiquée. Remarquons que l'homme n'a pas l'exclusivité de la technologie, de l'usage de matériaux non biologiques. Nombre d'animaux possèdent une technologie rudimentaire. Je pense, je crois que l'apparition de la technologie, entre les mains d'une espèce vivante : l'homme, fait partie du " plan ", de ce projet de voir s'étendre le champ relationnel du monde du vivant, et du monde de la conscience, qui possède peut-être, lui aussi une forme de fragmentation, de localisation. On retrouve là la classique position "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas". Ainsi, et il s'agit encore chez moi d'une croyance, stimulée par la lecture des textes Ummo. Je pense, je crois, je fais l'hypothèse qu'il y aurait des métaphysiques, des métasphères, ou "noosphères" (en Grec noos signifie esprit) locales, liées à des systèmes planétaires. La mise en oeuvre de voyages interstellaires permettrait non seulement à des biosphères d'entrer en communication, de se marier, mais à des noosphères de faire de même.

Je déroule encore une autre croyance, évoquée par Anne Dambricourt, immédiatement clouée au pilori : je ne pense pas que l'hominisation ait été progressive. Je crois que tous ces schémas qu'on peut voir dans les musées des sciences qui évoquent le gradualisme de l'évolution, du primate à l'homme, sont faux. Cela rejoint cette idée de " pilotage du vivant". Il n'y a pas de gradualisme, pilier de la pensée darwinienne, mais des sauts qualitatifs importants. D'où cette abondance générale, anormale et significative de chaînons manquants.

La mutation brutale qui transforme soudain un pré-hominien en homme, crée du même coup l'être qui va pouvoir développer une technologie, un mode d'évolution non-biologique. Rappelez vous la célèbre phrase-idée de Leroy-Gouran : "la station debout libère les mains". L'évolution humaine devient alors explosive. L'homme envahit toutes les niches écologiques, se dote d'une peau artiificielle qui lui permet d'atteindre le pôle nord, d'un système artificiel de respiration qui lui permet de damer le pion aux poissons, et d'ailes artificielles qui lui font faire de même vis à vis des oiseaux. Plus encore, grâce à des systèmes de propulsion par réaction, mis en oeuvre depuis des dizaines de millions d'années par d'autres êtres vivants comme les poulpes, il s'aventure là où aucun oiseau n'a jamais pu s'élever : dans l'espace, et va poser le pied sur son satellite : la Lune. En parallèle, les armes dont il se dote lui permettent de dominer, d'écraser, voire de faire disparaître toutes les autres espèces vivantes concurrentes, les microbes exceptés. Devenu roi de la Terre il s'impose également comme le prédateur absolu, qui consomme à son profit la biomasse sous toutes ses formes.

Autre constat : cette explosion technologique possède des retombées négatives : la dégradation du biotope par la pollution, et le risque, dans des guerres absurdes, mettant en oeuvres des armes de destruction massive, surdimensionnées, de faire échouer le plan, avec à la clé un tragique retour à la case départ. Seul mécanisme permettant d'éviter cette idée tragique : la conscience morale, la perception que l'espèce humaine forme un tout, et non un patchwork d'ethnies en compétition permanente et impitoyable les unes contre les autres. On débouche alors sur une définition fonctionnelle de la science :


La capacité de s'interroger sur les conséquences de ses actes.

Nouveau pas de croyance : je pense que cette conscience morale est un attribut comportemental "pour éviter que le plan ne foire". Beaucoup de spécialistes de l'évolution s'étonnent qu'à chaque fois qu'une espèce vivante se voit dotée d'un nouvel attribut morphologique, fonctionnel, elle récupère au passage l'attribut comportemental qui va avec, et qui permet de le contrôler, plus ou moins bien, en tentant d'éviter les dérives hypertéliques, les "dépassements de finalités" mettant l'espèce en danger. C'est ce que diront ces gens en écrivant que " la Nature, dans son infinie sagesse, a doté l'espèce de la capacité de ....". Je pense que la conscience, cette notion confuse du bien (faire) et du mal (faire) n'est qu'un attribut, avec un degré de liberté supplémentaire vis à vis des animaux, qui permet le choix, l'invention, au delà d'un suivi aveugle de règles instinctuelles préprogrammées.

En rassemblant tous ces éléments, je débouche sur une vision de la situation planétaire qui est la suivante. Depuis l'émergence de l'énergie nucléaire, l'humanité s'est engagée dans une voie qui la conduit immanquablement à la découverte des moyens de réaliser des voyages interstellaires, au prix non seulement de progrès technologiques, d'une maîtrise d'importantes quantités d'énergie, mais aussi d'une révision profonde de la conception que nous avons de la structure géométrique de l'univers (passage à un un nivers "bimétrique"). Dans cette perspective, les luttes de pouvoir auxquelles on assiste actuellement sur Terre, avec leur cynisme imbécile, leur mépris total de la vie humaine, font figure d'immenses absurdités. Et les extraterrestres qui nous visitent (nouvelle croyance) sont les témoins impuisants de ces convulsions, en se disant "mais quand ces imbéciles comprendront-ils que ça n'avait pas été prévu pour cela ?" Au passage, toutes les architectures religieuses font figure d'assemblages hétéroclites de mythes.

J'ai rassemblé ces éléments dans mon dernier livre, et force m'est de constater que son impact est quasi-nul. Les ventes tombées à moins de cent exemplaires par mois. Je ne rééditerai pas le livre. Si des lecteurs veulent en prendre connaissance, qu'ils se hâtent. J'ai reçu, à la suite de la diffusion de cet ouvrage, trois messages de gens qui disaient s'être trouvés sensibilisés par les idées développées dans celui-ci. Des correspondants qui étaient de simples quidams. Aucun message émanent d'un scientifique, d'un philosophe, d'un intellectuel. Bref, le bide absolu.

Vox clamat in deserto"

 

Cher Jean-Pierre Petit,

Il me semble qu'il est impossible en même temps d'être très en avance sur son temps et de plein fouet contre l'idéologie dominante et d'être entendu,
surtout à une époque où le mensonge et la dissimulation (savamment organisés par le gouvernement mondial) se cachent sous une avalanche permanente d'informations (qui sert de rideau de fumée) et s'appuient sur l'esprit moutonnier et conventionnel de la majorité.

Non, cher Jean-Pierre Petit, ne désespérez pas, vous ne parlez pas dans le désert ! Il existe un nombre croissant de personnes que leur soif de vérité, leur quête a menées dans la même direction que vous, sinon dans le détail, du moins dans les grandes lignes et ce malgré le sabotage du dossier par les médias et la communauté scientifique, temples de la pensée unique dans ce domaine comme dans bien d'autres.

Ils ne sont jamais dans les médias, mais il existe dans les campagnes, dans les villes, dans les laboratoires, des scientifiques, des intellectuels, des philosophes self-made-men et women, anonymes, bien plus nombreux qu'on ne le croit car ils sont anonymes, mais dont la pensée (qui dépasse de loin celle des intellos officiels et des philosophes universitaires et médiatiques) et les engagements militants à la base sont le ferment de l'avenir. J'ai eu plusieurs fois la surprise de découvrir de telles personnes de qualité qui ont bâti une pensée personnelle et critique, qui n'affichent pas leur non conformisme mais le vivent dans la discrétion.

Certes, cela ne fait pas avancer les recherches scientifiques que vous souhaitez mener et je comprend que cette situation vous indigne. Les parapsychologues qui explorent scientifiquement les facultés de l'esprit humain sont dans la même situation que vous, et la systématique, qui est la science de la biodiversité, est une discipline en voie de disparition comme le sujet de son étude... en science, les sujets d'indignation ne manquent pas (et les cas cités n'épuisent pas le sujet).

Oui le vie est l'aventure commune d'un monde physique et d'un monde métaphysique adossés l'un à l'autre et en coévolution - les deux faces de la même médaille.

Oui la vie cherche à s'expanser à travers l'univers, et les êtres pensants apparus au cours de l'évolution sur diverses planètes, dans diverses galaxies, ont vocation à se rencontrer et à créer un tissus relationnel cosmique. Dans cette perspective, nous faisons figure de "mauvais élèves", de cancres du cosmos quelque peu arriérés... je me dis qu'au spectacle de nos absurdités, de notre férocité, de notre déraison (même - et surtout - quand elle se pare des plumes de la raison) ils doivent considérer notre planète comme un vaste asile psychiatrique...

Pour ce qui est d'une vision cosmique de la vie, on peut renvoyer dos à dos la plupart des doctrines religieuses et le matérialisme scientiste. Il faut être borné comme un obsédé par son dogme (religieux ou athée, selon les cas) ou comme un PhD obsédé par sa carrière et par l'impact factor pour ne pas voir au-delà de l'horizon quotidien...

Le seul point sur lequel mon "système organisé de croyances" diverge du vôtre est la question des moyens employés par nos frères des étoiles pour voyager à travers le cosmos - et entre autre pour nous visiter.

Que certains d'entre eux utilisent des vaisseaux fruits d'une technologie hautement sophistiquée née d'une physique considérablement plus avancée que la nôtre, OK. La technologie est permise par le fonctionnement poussé très loin des capacités intellectuelles, du mental.

Mais il existe à l'état latent chez notre humanité terrestre, et sans aucun doute à l'état accompli chez d'autres humanités, une capacité que nous appelons faute de mieux "supramental", qui est au mental ce que le mental est aux automatismes biologiques du comportement... une étape évolutive supérieure.

Quand cette faculté est maîtrisée, l'esprit humain est en "syntonie" avec les forces créatrices du cosmos, il peut directement agir sur la matière, l'espace et le temps. Ma croyance est donc que les plus avancés de nos frères venus des étoiles ont dépassé toute notion de technologie, car leur degré d'évolution leur a fait dépasser la prépondérance du mental dans leur civilisation. Leurs "vaisseaux" ne sont pas des machines... La manière dont ils les créent dépasse notre compréhension, car rien dans notre expérience vécue ne s'approche de cela. Nous n'avons pas de concepts pour penser de quoi il s'agit. Ce sont des sortes de "pensées" (mais le mot est-il approprié ?) objectivées et vivantes, capables d'évoluer dans les multiples dimensions de l'univers et de se jouer de l'espace et du temps - illusions auxquelles nous sommes enchaînés à notre stade actuel d'évolution. Il va sans dire qu'ils peuvent à volonté se rendre visibles ou invisibles pour nos sens et pour nos moyens techniques de détection.

Les sceptiques (à la sauce "rationaliste") proclament fièrement qu'ils doutent de tout, mais en réalité ils ne se doutent de rien (comme disait Rémy Chauvin, un autre esprit libre et non-conformiste). La rationalité véritable n'est pas là où elle prétend être et la déraison n'est pas là où les néo-inquisiteurs la traquent..

Recevez, cher Jean-Pierre Petit, l'expression de ma très vive sympathie et de mon admiration.

Un commentaire du texte de jean-Pierre Petit par Feuilles de Joie :

Ce texte est bien triste. Curieusement, il me semble impossible d'être à la fois "en avance" et de penser que l'on sera accueilli. C'est la loi du genre. N'émerge que ce qui est "dans le temps" et "à temps". Ce qui explique que toute étude historique n'est qu'un choix entre des éléments anciens qui sont devenus signifiant à l'instant où ils sont de nouveau extraits, et cela n'a rien à voir avec la connaissance "de ce qui était vraiment en ce temps-là".

JC. PICHON semblait penser que l'ostracisme de notre temps serait encore + impitoyable que par le passé. Il y a, je le crois avec lui, une grande perversité générale dominante liée à la fin du temps (des mythes poissons-vierge - poissons = illusion, propagande et vierge = discours mercuriens creux, sans substance), c'est l'inversion et l'involution dont nous parlons souvent et le thème "résolutif" final qui l'accompagne. PICHON disait qu'en ces temps obscurs on ne peut que "pratiquer la faim qui rassasie, la soif qui désaltère" en attendant l'émergence des prochains modèles. Surtout ne rechercher aucune reconnaissance du système, parce que celui-ci est pervers par essence, du moins à l'instant où nous parlons. Les impostures doivent encore durer presque un siècle... Et l'esprit spontané qui lui succèdera peinera sans doute à s'imposer.

Je sens intuitivement depuis longtemps que ni le modèle bibliste (coup d'état archonte) ni la thèse darwinienne (application vierge par analyse comparative) ne répondent aux questions de la vie, de son émergence et de ses finalités. Je mesure à quel point parler de finalités poussent le débat vers le pb de la croyance. Acceptons cette souffrance ? Je suis convaincu, qu'en effet "quelque chose nous traverse" et donc influe sur notre développement à l'échelle du globe. Ce n'est pas à proprement parler une problématique individuelle, bien que chaque fourmi soit utile sur le processus total.

Le travail de PICHON est une bonne métaphore de "principes généraux" qui orientent le vivant et l'aventure humaine, à son insu et, d'une certaine façon, contraint et forcé. "le mythe" est un programme dont l'essentiel est symbolique, mais très agissant (surtout si on les ignore plutôt que de "jouer" avec eux). A débattre ...

Mon entière sympathie à monsieur PETIT. Son rejet par le système atteste tout bonnement...qu'il va sûrement dans le bon sens !


Feuilles de Joie

Nota : JC. PICHON a laissé une vaste oeuvre de cyclologie à travers une série de livres difficiles d'accès. Il y a des pépites d'or à extraire de ses travaux, précieuses pour penser notre temps.

OVNIS et Désinformation

Je ne résiste pas au plaisir de citer cet excellent passage de Jean-Pierre Petit :

"le sujet ovni est de siège de puissants courants de désinformation, dont le résultat est de discréditer le dossier. A de très rares exceptions près, les productions cinématographiques ou les ouvrages littéraires ont pour résultat de ranger le phénomène au rayon d'un nouveau folklore. Le mot "science-fiction", a été créé à cet effet (alors que la science d'aujourd'hui est ... la science fiction d'hier !).

Certains groupuscules s'organisent autour de mentors, lesquels adoptent une attitude de gourous. Des sectes se sont constituées, comme celle des Raéliens. On ne doit pas exclure le fait que des services secrets aient soit facilité d'émergence de tels mouvements, soit les aient créés de toute pièce, dans le but de désinformer les populations, avec facilité d'ailleurs, en jouant soit sur des peurs millénaristes, soit sur des attentes messianiques, ou les deux à la fois.

La technique la plus couramment utilisée est la désinformation amplifiante. Cette stratégie consiste à mêler à des bases réelles, des faits concrets, des facettes fantasmagoriques visant à discréditer telle ou telle facette du dossier.

Il n'est pas exclu non plus que le phénomène ovni secrète lui-même ses propres opérations de désinformation, afin d'entretenir un scepticisme jugé protecteur au sein des populations et d'éviter une prise de conscience brutale de la présence d'extraterrestres sur notre sol, pouvant engendrer des bouleversements d'une ampleur insoupçonnée, difficilement prévisible, d'essence paradigmatique, sur les plans religieux, politiques, sociaux, économiques."